La France faisant moins d’enfants, doit-elle construire moins de logements ?
On pourrait croire que la baisse démographique suffira à réduire la pénurie de logements, mais une nouvelle étude permet de mieux évaluer les besoins pour les décennies à venir. Des besoins encore loin d’être assurés.
L’Insee vient d’annoncer que, pour la première fois en 2025, il devrait y avoir en France plus de décès que de naissances. Ce changement démographique majeur est appelé à perdurer, et il ramène l’Hexagone dans la norme de ses voisins européens – lesquels, comme elle, font de moins en moins d’enfants.
Cela signifie-t-il pour autant que la France serait débarrassée de sa pénurie de logements récurrente et qu’il lui suffirait de mobiliser les logements vacants ici ou là au lieu d’essayer d’inverser la courbe de la construction, qui a chuté à moins de 300 000 logements neufs par an ?
L’Insee vient d’annoncer que, pour la première fois en 2025, il devrait y avoir en France plus de décès que de naissances. Ce changement démographique majeur est appelé à perdurer, et il ramène l’Hexagone dans la norme de ses voisins européens – lesquels, comme lui, font de moins en moins d’enfants.
Cela signifie-t-il pour autant que la France serait débarrassée de sa pénurie de logements récurrente et qu’il lui suffirait de mobiliser les logements vacants ici ou là au lieu d’essayer d’inverser la courbe de la construction, qui a chuté à moins de 300 000 logements neufs par an ?
Hélas, les choses ne sont pas si simples. Malgré cette évolution démographique de fond, la France a encore besoin de produire environ 400 000 logements neufs par an pendant au moins une décennie, pour des raisons qui tiennent à........
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