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Nous sommes inondés de publicités et d’encarts publicitaires sur les sites internet, sur les réseaux sociaux, dans la presse et la télévision ou quand nous circulons dans la rue, ventant quantité de produits dont nous avons un besoin relatif, voire pas besoin du tout. Au hasard de notre navigation sur internet, il n’est pas rare que notre œil soit irrésistiblement attiré par ces annonces accrocheuses ventant des produits souvent issus de la fast fashion…

Avec ces chefs d’entreprise passés maîtres dans le marketing et qui se présentent comme des commerçants (comment les nommer autrement) nous avons franchi un cap.

Plus de saisons – les nouveautés sont quasi quotidiennes – plus de magasins physiques – tout se passe en ligne – les ventes en lot sont la norme – trois articles pour le prix (supposé) d’un seul, dans un monde où chaque produit est vendu comme une affaire pour celui qui consomme. Bienvenue dans le monde de l’Ecoterrorisme (mot valise pour Économie-terroriste comme chacun sait) … Bienvenue dans la loi de l’offre et de la demande.

A la tournure « loi de l’offre et de la demande » il conviendrait pourtant d’ajouter un élément supplémentaire relatif à la décision de consommation, d’achat donc, et ceci pour notre plus grand bien, pour celui de notre porte-monnaie et pour celui de la planète. Énonçons-le ainsi : La loi de l’offre, du besoin et de la demande. Ce que nous demandons, donc, au final ce que nous achetons, est-il vraiment le reflet de ce qui nous est nécessaire pour combler nos vrais besoins, ou bien n’est-ce que le reflet de ce que l’on a voulu que l’on choisisse ? De ce que l’on nous a appris à vouloir ou à désirer ?

Comment crée-t-on un besoin dans le système qui nous entoure ? De la même manière que l’on a créé un besoin pour les mouchoirs en papier au sortir de la deuxième guerre mondiale lorsqu’on ne savait plus que faire de la gaze de cellulose produite et stockée en masse à grands frais pour panser les blessures des blessés de guerre. En........

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