Opposer écologie et compétitivité constitue une grave erreur
On connaissait la grande attention portée par le Président Macron à la question de l’attractivité de la France. On savait aussi que le Président avait déclaré que son (second) quinquennat serait écologique ou ne serait pas. Comment ne pas applaudir aux déclarations récentes du Président lors de la Conférence des Nations unies sur l’Océan (Nice, 8 juin) : « Et donc, banco, nous, on est prêts, on avance, je veux que la France prenne ses responsabilités, mais il nous faut agréger toutes les bonnes volontés publiques, privées, les financements européens, internationaux, mais on ne doit rien lâcher ».
Mais peu avaient jusque-là compris que le même Président considérait que pour préserver la compétitivité des entreprises, il irait jusqu’à souhaiter la suppression pure et simple de la directive européenne sur le devoir de vigilance (CS3D). Afin d’éviter toute ambiguïté, le Président a précisé son propos en indiquant que « la CS3D et quelques autres régulations ne [devaient] pas être simplement repoussées d’un an mais écartées ». Rappelons que la directive CS3D, adoptée il y a un an mais dont la date d’application a déjà été repoussée à 2028, vise à introduire un devoir de vigilance systématique sur l’ensemble de la chaîne de valeur, en intégrant des obligations de prévention, d’évaluation et de communication sur les impacts négatifs liés aux droits humains et à l’environnement. Observons que l’ensemble de la chaîne de valeur signifie que le devoir de vigilance s’impose non seulement aux groupes mais........





















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