La Victoire en séries : a-t-on appris de 2024 ?
En ce matin de début de séries éliminatoires pour la Victoire de Montréal, certaines choses m’inquiètent et d’autres m’encouragent.
Il y a un an presque jour pour jour débutait le premier tournoi printanier de Montréal dans la LPHF. Un long fleuve qui demandera aux deux équipes de jouer 14 périodes et plus de 246 minutes en seulement trois rencontres.
Le point déterminant l’an dernier a été le temps de glace que Kori Cheverie a accordé à ses joueuses, surtout dans la deuxième partie. Lors du premier match, la coach a utilisé seulement trois trios. Lors de la seconde rencontre, qui s’est terminée en troisième période de prolongation, elle a coupé son banc encore plus, jouant à quatre défenseuses.
Erin Ambrose a joué 61 min 33 s, Kati Tabin, 56:49 et Mariah Keopple, 44:22. Chez les attaquantes, Laura Stacey a passé 52 :30 sur la glace, tandis que Marie-Philip Poulin a joué 50 :33. Au total, cinq joueuses ont joué plus de 50 minutes et deux autres, plus de 44.
En contrepartie, aucune joueuse de Boston n’a joué plus de 49 minutes. De plus, une seule n’a joué que moins de 10 minutes, tandis que ce chiffre s’élève à six pour Montréal.
La Victoire a perdu ce match et allait se faire éliminer au suivant, un troisième consécutif en prolongation.
Le match numéro 2 et une série comme celle-là laissent des traces.
C’est normal. Un peu comme un choc post-traumatique.
Et c’est ce qu’on ressent cette semaine en parlant aux joueuses et à la coach après les entraînements. Il y a un malaise chaque fois qu’on aborde la question et on a la vive impression que les joueuses ne veulent pas en parler.
Lorsque j’ai demandé à la capitaine Marie-Philip Poulin si les cicatrices de la série contre Boston étaient guéries et comment différemment ou pas l’équipe se préparait........
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