L’édition 2024-25 de la Victoire de Montréal n’aura pas donné les résultats escomptés. Une élimination hâtive contre Ottawa a laissé un goût amer à une saison qui se voulait pourtant prometteuse. 

Sur la glace, c’est un groupe qui a terminé en première position du classement général, qui a attiré le plus de spectateurs dans leur aréna principal, qui a remporté cinq des sept trophées individuels, dont ceux de la joueuse la plus utile, de la meilleure attaquante et de la meilleure gardienne et qui a obtenu cinq des 18 places sur les trois équipes d’étoiles. Tout ce qui manquait à cette saison était une coupe Walter.

Sur la patinoire comme à l’extérieur, c’est un groupe mené par l’un des couples les plus populaires de la colonie sportive québécoise, la capitaine et leader de l’équipe Marie-Philip Poulin et l’âme et guerrière de la Victoire Laura Stacey.

Et en dehors de la glace, c’est un groupe tissé serré, qui a réussi à créer un lien spécial, ce qu’on nous a répété à plusieurs reprises au cours de la saison régulière, en prévision des séries éliminatoires et au lendemain des règles du repêchage de l’expansion, expansion qui, ultimement, est venue imposer à ce groupe une date d’expiration.

Cette proximité s’explique de différentes façons.

Un peu comme à leurs années universitaires, plusieurs joueuses habitaient en colocation, principalement pour sauver des coûts ou encore, pour s’aider à s’acclimater à un........

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