Suzuki n'a jamais été le premier choix de personne
C'est normal que nos surdoués du hockey puissent faire la grosse tête: ils ont passé leur vie à être vénérés, à se faire dire qu'il sont beaux et fins. Pas Nick Suzuki. Lui, il n’a jamais été le premier choix de personne.
Pas du Canadien. Pas de l’équipe qui l’a choisi au premier tour, les Golden Knights. Pas même d’Owen Sound, son équipe dans le junior.
Même pas de l’Ontario aux Jeux d’hiver du Canada quand il avait 15 ans. Il a fallu qu’un attaquant se casse une jambe pour que Suzuki soit intégré à la formation de départ de la délégation ontarienne. On l'avait inscrit sur la liste comme premier remplaçant.
Même s’il dominait le minor midget avec les junior Knights de London, on avait préféré à Suzuki une vingtaine de jeunes de sa province et de son groupe d’âge. Parce qu'il était petit et ne patinait pas comme le vent.
Méchante claque au visage.
Les frères Benedetti s’en souviennent très bien. Ils ont dirigé Suzuki quand il était loin de peser 200 livres et ne disait presque pas un mot. La décision des bonzes de l’Ontario avait «choqué» Steve. «Ç’a toujours été le négligé», m’a confié Greg, frère de l’autre. «Il jouait avec Isaac Ratcliffe et tout le monde pensait qu’Isaac allait être meilleur.»
Ratcliffe, pour la petite histoire, a été choisi au deuxième tour par les Flyers. Il joue à Milwaukee dans la Ligue américaine aujourd’hui.
L’entraîneur de l’Ontario pour les Jeux d'hiver, c’était Drew Bannister, celui qui a dirigé les Blues l’an passé. Je lui ai passé un coup de fil pour comprendre ce qui s'est passé.
«Oui, Nick était........





















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