L’homme qui s’exprimait sur la patinoire
Andrei Markov ne sera jamais intronisé au Panthéon du hockey. Le numéro 79 qu’il a endossé avec distinction pendant ses 16 saisons avec le Canadien ne se retrouvera pas non plus dans les hauteurs du Centre Bell. Mais il n’en mérite pas moins l’hommage qui lui sera rendu mercredi soir au Centre Bell.
La cérémonie sera à l’image du personnage, c’est-à-dire rien d’extravagant. Les gens du Tricolore lui ont d’ailleurs tiré l’oreille pendant quelques années avant qu’il n’accepte cet honneur.
La présentation commencera par la diffusion d’une vidéo suivie d’une allocution du héros de la fête. Ce discours est une nouveauté en soi quand on connaît Markov.
Je ne me rappelle pas qu’il se soit déjà adressé à la foule à Montréal. S’il l’a fait, il n’avait sûrement pas monopolisé le micro longtemps.
Cette soirée de reconnaissance se tiendra huit ans après la fin de son association avec le Canadien, laquelle s’était terminée par un différend contractuel entre Marc Bergevin et lui. Or, comme il l’avait mentionné dans une longue entrevue réalisée par mon collègue Jonathan Bernier en septembre dernier, Markov a effacé cet épisode de sa mémoire.
Comme tout entraîneur ou joueur ayant côtoyé Markov, Michel Therrien a connu davantage le joueur que l’homme. Markov a disputé ses trois premières saisons dans la Ligue........





















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