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Renaud-Philippe Garner : "La scène internationale, ce n’est pas le Palais de l’Élysée"

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Depuis presque 3 000 jours, Emmanuel Macron est le huitième président de la Ve République. Tantôt présenté comme le Mozart de la finance, tantôt présenté comme le maître des horloges, comme Jupiter, celui qui promit de faire de la politique autrement ne sait que décevoir.

Rappelez-vous le mois de mai 2017. Un homme traversa la cour du Louvre au son de la neuvième symphonie de Beethoven. Cet homme nouveau qui prétendait amorcer une ère nouvelle ne fit pas son entrée au son de la Marseillaise, du Chant des partisans ou encore de la Victoire est à nous. Il marcha, triomphalement, au son d’un chef-d’œuvre allemand qui passe pour « l’hymne » de l’Union européenne. Le président de la France s’imaginait déjà diriger le continent.

3 000 jours plus tard, le bilan est lourd de regrets. L’homme décrit comme le Mozart de la finance ne nous offrit ni concerto ni symphonie. Président et même avant lorsqu’il était ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron est le fossoyeur des fleurons français : Alstom, Doliprane, Vencorex, et on en passe. Mais le dépècement de l’industrie française n’aura même pas servi à assainir les finances publiques. En effet, la France s’embourbe de jour en jour. La Cour des comptes nous annonçait que la France est le seul pays dont les finances publiques continuent de se dégrader. On nous........

© Marianne