L’IA agentique ou l’arrivée prochaine du collègue autonome
EXPERT INVITÉ. Imaginez embaucher un nouveau collègue. Un type rapide comme l’éclair, dispo 24/7, pas de pause-café, pas de congés maladie. Il tape des rapports en quelques secondes, pond des idées de slogans comme un rédacteur publicitaire sous caféine, et te résume un rapport de 80 pages en 3 puces. Génial, non?
Mais voilà, ce collègue, aussi talentueux soit-il, ne fait que ce que vous lui demandez. Pas plus, pas moins. Vous lui dites d’écrire un courriel? Il le fait. Mais s’il manque une info, il n’ira pas la chercher. Il vous renvoie la balle. Si vous voulez l’envoyer, c’est vous qui devez le faire. Bref, un exécutant modèle… mais un peu dur de la feuille.
Bienvenue dans le monde de l’IA générative version 2023: brillante, utile, bluffante… mais aussi totalement dépendante de l’humain.
Vous me voyez venir. Ce collègue-IA, c’est un peu comme un stagiaire, mais à qui il faut tout dire. Pas d’initiative, pas de recul. S’il y a une erreur dans la consigne, il va droit dans le mur. Si vous oubliez de lui préciser la cible ou le ton à adopter, il va improviser… souvent à côté de la plaque.
Et ça, c’est le plafond de verre actuel de l’IA générative: elle ne pense pas en système. Elle ne sait pas prioriser, planifier, orchestrer. Elle est brillante pour les........
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