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5 leçons d’ailleurs pour que le Québec déménage autrement

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EXPERTE INVITÉE. Chaque été, le même spectacle revient comme un rituel bien québécois: des rues remplies de matelas accrochés aux voitures, des canapés suspendus dans des escaliers trop étroits, et des files de camions de déménagement stationnés à tous les coins de rue. Le 1er juillet n’est pas seulement la fête du déménagement. C’est devenu, pour beaucoup, un stress logistique majeur, un bouleversement émotionnel, et parfois, un risque de précarité résidentielle.

Ce phénomène est unique au monde. Il tire ses racines des années 1970, lorsque le gouvernement du Québec a officialisé le 1er juillet comme date de renouvellement des baux résidentiels afin d’éviter les déménagements en plein hiver.

L’intention était louable. Mais cette concentration massive de déplacements crée aujourd’hui des tensions inutiles pour les ménages, les gestionnaires, et les services urbains.

Cela m’a amenée à m’interroger sur les pratiques à l’international. Que se passe-t-il ailleurs? Quelles bonnes idées avons-nous négligées ici? Comment d’autres pays facilitent-ils l’accès à un logement digne, stable, et abordable?

Voici un tour d’horizon de quelques modèles qui mériteraient, à mon avis, d’inspirer nos politiques et nos pratiques.

En Allemagne, par exemple, la stabilité résidentielle est une priorité. Les baux y sont souvent à durée indéterminée, ce qui permet aux locataires de s’installer à long terme sans........

© Les Affaires