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Et si on gérait l’exploitation de la forêt de manière intelligente?

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ANALYSE ÉCONOMIQUE. C’est un classique dans la gestion de projet pour éviter de mauvaises surprises et des contestations: il faut toujours consulter les parties prenantes, qui plus est, en amont et non pas en aval, quand tout est décidé ou presque. Ce serait aussi avisé d’appliquer ce principe de base dans la gestion de la forêt publique québécoise, alors que des blocus autochtones perturbent les activités d’entrepreneurs forestiers.

Depuis quelques semaines, près de La Tuque, des Autochtones de la nation Atikamekw empêchent des travailleurs forestiers d’accéder à des territoires en Haute-Mauricie pour couper des arbres. D’autres Autochtones, dont des Innus et des Anichinabés, manifestent aussi leur mécontentement ailleurs au Québec par rapport à la gestion de la forêt publique.

Ces contestations sont bien entendu liées au projet de loi 97 visant principalement à moderniser le régime forestier, qui est loin de faire l’unanimité.

Mardi, la veille du remaniement ministériel à Québec, l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL) a même demandé le retrait pur et simple du projet de loi 97.

La semaine dernière, la ministre sortante des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, a proposé à l’APNQL de coécrire des modifications au projet de loi avec l’équipe de juristes du ministère.

«Il n’existe aucune garantie que les propositions des Premières Nations seraient intégrées à une version grandement amendée du projet de loi 97», a rétorqué l’APNQL dans un communiqué publié mardi.

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Le projet de loi vise notamment à........

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