Elites et population, le grand malentendu économique
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«C’est l’économie, stupide!» C’est le slogan popularisé par la campagne présidentielle de Bill Clinton en 1992. Le président Biden a suivi son conseil. L’économie américaine a crû de 2,7% en 2024, l’inflation est tombée à 2,7% et le chômage à 4,2%. Et il a perdu les élections.
En dix ans, le PIB de l’Irlande a pratiquement doublé, méritant son nom de «tigre celtique». La balance des comptes courants atteint un record d’environ 17% du PIB. Le chômage est descendu à 4,2%. Pourtant, les deux partis traditionnels, le Fianna Fail et le Fine Gael, perdent leur suprématie. Aux dernières élections, le Sinn Féin, associé à l’IRA, remporte 19% des voix.
L’Espagne est une autre star de l’Europe avec une croissance de 3,4% et une inflation à 2,8%. Malgré cela, son premier ministre, Pedro Sanchez, est empêtré dans un gouvernement minoritaire qui peut sombrer à chaque instant. Et dans d’autres pays qui vont plutôt bien économiquement, comme les Pays-Bas, le Danemark, la Norvège ou la Pologne, c’est l’extrême droite radicale qui menace de tout faire basculer.
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