Le péché de confiance de la Suisse
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Les 31% de taxes douanières appliquées à la Suisse lors du «Liberation Day» début avril avaient déjà créé la surprise. Rapidement, autorités fédérales et milieux économiques s’étaient cependant montrés rassurants: Washington laissait la porte ouverte à des négociations et Berne était prêt à saisir l’opportunité. Avec des arguments sans cesse remis en avant: la Suisse est le sixième investisseur étranger aux Etats-Unis, les produits américains ne sont pas taxés à leur entrée dans le pays, en prenant en compte les services, la balance commerciale n’est pas si déficitaire… Karin Keller-Sutter avait même pu s’entretenir directement avec Donald Trump la semaine suivant l’annonce des barrières douanières.
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© Le Temps
