Des grandes banques et des petits hommes
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Un bon compromis helvétique. Deux ans après l’absorption en catastrophe de Credit Suisse par UBS, le projet présenté vendredi par la conseillère fédérale chargée des Finances, Karin Keller-Sutter, représente un paquet de mesures plutôt équilibré pour encadrer les banques trop grandes pour faire faillite. Si la gauche et les milieux bancaires s’époumonent déjà pour dire le mal qu’ils en pensent, pour des raisons évidemment bien différentes, les investisseurs semblent le voir plutôt d’un bon œil: l’action d’UBS a fait un bond de 3,8% vendredi.
Désormais seul établissement suisse d’importance systémique internationale, le groupe dirigé par Sergio Ermotti est en effet la principale, voire l’unique, cible de l’opération. Alors qu’il pourrait devoir augmenter sur une dizaine d’années ses fonds propres de quelque 20 milliards de francs, le fer de lance de la place financière suisse échappe........
© Le Temps
