Ce que Meyer Burger, à l’agonie, veut nous dire
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En 2012, la «vallée solaire» allemande ressemblait à un champ de ruines dont des entreprises chinoises et sud-coréennes se partageaient les restes industriels. Située à une quarantaine de kilomètres au nord de Leipzig, cette région a représenté pendant une dizaine d’années le cœur de l’excellence photovoltaïque européenne avant d’être laminée par la concurrence asiatique, accusée de casser les prix sur un marché mondial en surcapacité.
Alors que les faillites et les absorptions se succédaient, le patron d’un sous-traitant allemand lâchait une curieuse observation: «S’il n’en reste qu’une en Europe, ce sera Meyer Burger.» Basée à Thoune (BE), cette société qui avait déjà connu une première vie dans la fabrication de machines pour l’horlogerie régnait en maître sur la production de........
© Le Temps
