Musée de la Croix-Rouge: le curseur de l’humanitaire se déplace-t-il de Genève vers le Golfe?
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Le 2 décembre 1971, premier jour de l’indépendance des Emirats arabes unis, j’étais l’hôte de cheikh Zayed ben Sultan Al Nahyane, premier président de la Fédération nouvellement indépendante, qui m’avait reçu sous sa tente, en plein désert, et qui m’avait fait l’honneur de m’inviter à partager avec lui son repas de la demi-journée, auquel avaient également été conviés les ambassadeurs des Etats-Unis et du Pakistan. Sous l’œil vigilant de quelques gardes britanniques, dernier vestige du protectorat, et conformément à la tradition bédouine, nous mangions assis à même le sol, avec nos doigts, et buvions de l’eau d’Evian tirée d’un stock de plusieurs dizaines de bouteilles entassées au fond de la tente.
Accueilli la veille à l’aéroport d’Abu Dhabi par les services du protocole, j’avais été conduit en voiture pendant plus d’une heure et demie à travers le désert pour être hébergé dans un superbe hôtel flambant neuf, le Hilton Al Aïn (je n’ai pas oublié le nom vu qu’il correspond plus ou moins à mon prénom) où j’étais censé séjourner pour une durée indéterminée, dans l’attente d’être reçu par le président Zayed dès son retour de la chasse! Le but de ma visite........
© Le Temps
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