L’école ne peut plus jouer son rôle d’intégration
Depuis l’adoption de la loi 101, donc depuis près d’un demi-siècle, le Québec a beaucoup misé sur l’école pour assurer l’intégration des nouveaux arrivants. La loi 101 impose la fréquentation des écoles en langue française à tout enfant issu de l’immigration, sauf si les parents ont l’anglais comme langue maternelle.
Dans un premier temps, l’école assure ainsi une intégration linguistique considérée comme vitale si l’on veut voir le français survivre au Québec. Mais de facto, l’école est devenue aussi un lieu d’intégration au sens plus large, permettant à l’enfant de s’intégrer aux coutumes, à la culture et aux institutions de la société québécoise.
Lorsqu’on parle des enfants de la loi 101, cela dépasse une capacité de maîtriser le français. On réfère à des citoyens québécois bien intégrés à la société québécoise. Plusieurs se retrouvent........
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