Depuis quelques jours, comme plein d’autres Québécois, j’ai la nausée. Elle monte en moi à chaque reportage sur le procès au civil de Gilbert Rozon par neuf femmes l’accusant d’agression sexuelle.

La nausée, c’est de voir une poignée d’hommes d’influence défiler au Palais de Justice pour défendre leur grand ami comme si la victime, c’était lui. Comme s’ils connaissaient, eux, on ne sait trop comment, la vérité.

Ils pérorent fièrement leur solidarité avec l’ex-patron déchu de l’empire Juste pour rire parce qu’ils ne l’auraient jamais vu eux-mêmes agresser une femme.

C’est comme de jurer qu’un ami n’aurait jamais battu sa conjointe parce qu’il ne l’aurait jamais fait au grand jour. Or, les violences contre les femmes sont commises derrière des portes closes avec la victime comme seul témoin.

Parmi les copains courant à la rescousse de Gilbert Rozon, les remarques faites par Pierre Marc Johnson, parce........

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