Il faut admirer l’optimisme de certains membres du caucus libéral à Québec.

«La crise est en train de s’estomper. Honnêtement [...] dans une semaine, on n’en parlera plus», déclarait, par exemple, Frédéric Beauchemin mardi.

Rien n’est moins sûr. Le cliché «on n’a pas fini d’en entendre parler» s’impose ici. D’abord parce qu’il y aura des enquêtes, au premier chef celle commandée par le Parti libéral du Québec (PLQ).

Sans compter que la commissaire à l’éthique se penchera peut-être sur l’utilisation potentiellement partisane, par le PLQ, de budgets de l’Assemblée nationale. Et l’on sait aussi que le directeur général des élections s’intéresse quant à lui aux fameux textos d’avril. En fin de journée hier, on apprenait que l’UPAC se penchait sur les allégations de fling-flang.

Tous ces processus impliquent évidemment des auditions de témoin, des dévoilements d’information, le dépôt de rapports... Tout cela........

© Le Journal de Québec