Les Américains ont un réflexe à abandonner. Celui, naturellement légitime, de s’offusquer de la violence qui souille leur société, de s’indigner que ces tragédies soient survenues dans leurs villes, leurs lieux de travail, leurs universités. «It’s not us!» Oui, c’est vous!

À peine apprenait-on mardi après-midi que Charlie Kirk avait été victime d’un attentat qu’un même commentaire se mettait à circuler: de Zohran Mamdani, le jeune candidat à la mairie de New York («la violence politique n’a pas sa place dans notre pays») à l’ancien président Barack Obama («ce genre de violence abjecte n’a pas sa place dans notre démocratie»), chacun se montrait abasourdi et écœuré d’une telle agression.

Personne ne pouvait, bien........

© Le Journal de Montréal