Chaque fois qu’un nouveau pape est nommé, avec tout le brouhaha qui s’ensuit, une pensée m’obsède. C’est celle, implacable et inacceptable, que cette fonction demeure interdite à la moitié de l’humanité, sous prétexte qu’elle est composée de femmes.

Au sein de tout système de gouvernance en Occident, la place des femmes s’est retrouvée au cœur des enjeux ces dernières décennies.

C’est le cas partout, sauf dans des organisations religieuses comme l’Église catholique, où les femmes demeurent exclues de la prêtrise.

Les analystes se scandaliseraient de cette situation si elle s’observait ailleurs. Mais la question fait si peu de bruit, comme si on pardonnait à l’Église catholique ce manque de considération d’un autre siècle.

Sous prétexte que Dieu l’a voulu ainsi, comme Jésus n’a choisi que des apôtres masculins il y a........

© Le Journal de Montréal