Poilievre termine comme il a commencé, sans alliés
Cette campagne électorale devait donner les clés du pouvoir à Pierre Poilievre. Elle est plutôt en voie de se terminer comme elle a commencé: sur une fausse note.
On l’excusera, certes, de n’avoir jamais pensé que les pires coups viendraient des plus influents conservateurs au pays.
Un à un, ils l’ont affaibli: les premiers ministres conservateurs provinciaux, son mentor d’hier, les médias alternatifs de droite qui mènent sa croisade depuis des années.
Chacun a choisi le pire moment pour soulever des controverses évitables, transformant ses atouts en handicaps et laissant Poilievre dans une position défensive qu’il n’avait pas anticipée.
La liste des petites et grandes trahisons est longue, trop longue pour avoir permis au chef conservateur de surmonter le vent de front de l’effet Carney.
Au jour 1, il y a eu © Le Journal de Montréal
