Le sommet Trump-Poutine en Alaska, suivi de la visite du président ukrainien et de plusieurs dirigeants européens à Washington, représente la tentative diplomatique la plus sérieuse concernant la guerre en Ukraine depuis le printemps 2022.

La discussion se focalise maintenant sur la question des garanties de sécurité pour Kiev, qui, du côté ukrainien, pourraient faciliter les compromis nécessaires à l’atteinte d’une résolution diplomatique du conflit, et visent à dissuader la Russie d’envahir à nouveau son voisin.

Pourtant, la position exprimée à nouveau la semaine dernière par le Canada et ses alliés nordiques sur ce thème — notamment, que la Russie « n’a pas de droit de veto sur l’accession de l’Ukraine […] à l’OTAN » — est incompatible avec une résolution diplomatique du conflit.

Vladimir Poutine a lancé cette guerre d’agression pour réaliser certains objectifs politiques, y compris régler la question de l’alignement militaire de l’Ukraine et créer un ordre de sécurité européen dans lequel les intérêts russes sont pris au sérieux. Cela reste une folie stratégique d’insister à plusieurs reprises sur le fait qu’une grande puissance ne peut avoir son mot à dire sur l’orientation sécuritaire d’un État situé à sa frontière — d’autant plus pour une raison idéologique, à savoir que la Russie, en tant que........

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