À la base, les artistes!
Depuis plusieurs mois, les pages du Devoir témoignent des questionnements soulevés à propos du sort réservé aux arts et à la culture dans notre société. Nous observons avec intérêt la diversité des points de vue dont l’origine nourrit souvent le propos.
Dans cette mouvance, le Front commun pour les arts met en avant une parole unitaire. Et pour maintenir cette voix unifiée, il a dû limiter ses revendications à une somme d’argent qui, disons-le, reste insuffisante.
Obtenue dans le récent budget du gouvernement du Québec, cette somme permet d’asseoir un seuil de viabilité minimale pour les organismes de soutien à la création, à la production et à la diffusion. Mais qu’en est-il de la situation des artistes et des collectifs d’artistes ?
Il y a quelques mois à peine, les principales associations d’artistes saluaient l’adoption d’une loi sur le statut professionnel des artistes des arts visuels, du cinéma, du disque, de la littérature, des métiers d’art et de la scène (juin 2024). Cette loi donne un peu plus de mordant aux deux lois précédentes adoptées en 1987-1988.
Après 38 ans, ces outils législatifs ont pourtant fait la démonstration de leur vacuité sous plusieurs aspects. Notamment,........
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