Nous n’irons pas en Californie
Depuis la fin de l’été dernier, avec mon tendre époux et nos deux merveilleux jeunes adolescents, nous étions à planifier un long voyage en voiture qui devait nous mener jusqu’en Californie.
Nous avons la chance d’avoir beaucoup voyagé avec nos enfants depuis leur naissance. Nous les avons trimballés au Mexique, à Cuba, en France. En voiture, nous avons visité des dizaines de régions du Québec, on a fait le proverbial tour de la Gaspésie, on a aussi vu le Maine et New York. Dans ces voyages, nous avons connu des niveaux de confort très variables, allant des motels miteux à de jolis hôtels en passant par du camping sauvage. Ces enfants sont devenus de formidables partenaires d’aventures, autonomes, curieux et surtout capables de s’adapter à toutes sortes de situations.
Nous avions pris la décision de nous rendre en Californie en voiture pour des raisons écologiques, économiques et, surtout, touristiques. L’idée de traverser le continent d’est en ouest en nous gavant de paysages et de lieux mythiques au fil de la route nous séduisait beaucoup. Je rêvais de passer une soirée à Chicago, de déjeuner sur le bord du Mississippi, de passer une nuit dans un petit chalet en bois rond au cœur de la forêt nationale de Medicine Bow-Routt, qui traverse le Wyoming et le Colorado. Les ados, eux, rêvaient de voir le Golden Gate Bridge, Alcatraz, Venice Beach, les grosses lettres Hollywood et le désert du Nevada. Bref, nous avions planifié un vrai road trip made........© Le Devoir
