Ce n’est désormais plus un secret : la seconde présidence de Donald Trump est un acte de vengeance. Mais une vengeance pour qui ? Et pour quoi ?

Le président Trump est un cheval de Troie pour toute une armée de réactionnaires. Cas de figure dans l’histoire militaire et principe de base de la sécurité informatique, le « trojan horse » est un cadeau empoisonné. Symbole de la victoire des Troyens en apparence, ce présent contient en réalité le germe de leur défaite.

Aussi colérique et opiniâtre soit-il, le 47e président des États-Unis n’est qu’une pure formule. Abstraction faite des techniques oratoires de marketing et des mensonges grotesques, il ne reste, pour finir, plus grand-chose en matière de substance.

Or, si on peut douter des capacités de réflexion de Trump, certains « intellectuels », eux, ont passé plusieurs années à théoriser le trumpisme. De Curtis Yarvin à Counter-Currents, les idéologues de sous-sol sont légion en Amérique.

Ce vide intellectuel et moral est précisément ce qui fait de Trump le véhicule politique parfait pour tout un éventail d’acteurs douteux. C’est en se dissimulant à l’intérieur de cette bourrique que les tech bros prennent le pouvoir.

Mais ils ne sont pas seuls : l’ultradroite religieuse, la culture........

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