En élisant Sol Zanetti comme co-porte-parole masculin, Québec solidaire (QS) s’est donné un tandem qui donne l’impression que l’indépendance n’est plus simplement une note en bas de page dans son programme.

Même Paul St-Pierre Plamondon (PSPP), qui condamne généralement de façon expéditive ceux qui ne partagent pas ses opinions, a reconnu la constance des convictions indépendantistes de l’ancien chef d’Option nationale. Nettement moins fluctuantes que les siennes, diront certains.

Devant les militants réunis en congrès en fin de semaine dernière, aussi bien M. Zanetti que sa co-porte-parole féminine, Ruba Ghazal, ont néanmoins senti le besoin de préciser que l’adhésion de QS au camp du Oui, dans l’éventualité d’un troisième référendum, demeurait problématique en raison du discours fortement identitaire du Parti québécois (PQ).

Manifestement, les griefs envers le PQ, qui avaient fait avorter la « convergence » en 2017, demeurent toujours aussi lourds. Dans l’exercice d’« actualisation » du programme de QS auquel se sont livrés les délégués au congrès, on a fait un effort pour aplanir certains obstacles. L’élection d’une assemblée constituante au suffrage universel, qui équivalait à un échec programmé de projet indépendantiste, selon PSPP, a été écartée, même si aucune solution de rechange n’a été clairement proposée. Une entente sur le libellé d’une question référendaire........

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