Face à la violence, pouvons-nous encore choisir l’empathie?
Quand des figures publiques sont attaquées, notre réaction instinctive est souvent de nous diviser encore davantage. La fusillade qui a visé Charlie Kirk mercredi a déjà déclenché des vagues d’indignation, de blâme et de récupération politique. Certains y voient une atteinte à la démocratie, d’autres considèrent cela comme la conséquence inévitable d’une rhétorique polarisante. Dans la précipitation pour expliquer ou condamner, nous risquons de perdre de vue quelque chose de plus essentiel : notre humanité commune.
En tant que chercheuse ayant passé des années dans un laboratoire qui étudie l’empathie et le développement prosocial, je nous invite à envisager ce moment autrement. L’empathie n’est pas qu’un idéal abstrait : c’est une disposition profondément humaine, visible dès le plus jeune âge. Les tout-petits aident spontanément ceux qui sont en........© Le Devoir
