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Que disent les droits des enfants sur l’interdiction du cellulaire à l’école?

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17.05.2025

Le gouvernement du Québec a récemment annoncé l’interdiction du cellulaire, des écouteurs et des appareils mobiles personnels dans les écoles du Québec à compter de la prochaine rentrée scolaire, soit en septembre 2025.

Cette nouvelle, loin de faire l’unanimité chez les jeunes et chez les adultes, peut être analysée à travers plusieurs principes du droit international de l’enfance, protégés par la Convention relative aux droits de l’enfant. Sans donner une réponse toute faite à cet enjeu, ces principes peuvent tout de même nous aider à ouvrir notre perspective pour y réfléchir.

D’abord, le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant s’applique en tout temps et en tous lieux, dans le domaine public ou privé, pour toutes les décisions qui concernent les enfants et les adolescents. Il s’applique donc également pour la décision qui consiste à leur interdire l’accès au téléphone à l’école. Ce principe oblige les gouvernements à faire de l’intérêt supérieur de l’enfant une considération primordiale, qui passe avant l’intérêt des entreprises, des commissions scolaires et même des adultes, pour une raison bien simple : ce que l’histoire nous révèle, c’est que si les intérêts des enfants ne sont pas mis en exergue, ils tendent à être laissés de côté ou négligés.

De manière générale, plusieurs éléments sont à considérer pour promouvoir l’intérêt supérieur de l’enfant en contexte numérique, par exemple le droit d’être entendu, la protection et la sécurité de l’enfant, son droit à la santé et son droit à l’éducation. Tout est une question de mise en balance.

Dans le cas qui nous occupe, nous pouvons nous demander si l’intérêt supérieur de l’enfant commande, en appui avec la littérature scientifique, l’interdiction du cellulaire à........

© Le Devoir