Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a dévoilé jeudi les ingrédients de sa recette pour le retour du civisme et du respect à l’école. De toutes les mesures énoncées, celle qui mérite le statut de directive nationale et qui rejaillira de manière positive sur les élèves est sans nul doute l’expulsion du cellulaire de l’école, du début jusqu’à la fin des cours. Cette consigne envoie un signal fort en faveur de la protection du bien-être et de la santé mentale des jeunes. Quelle décision salutaire !

Comment la cafétéria d’une école secondaire peut-elle être associée de nos jours à un endroit silencieux, en pleine heure de lunch ? C’est pourtant bel et bien la réalité des écoles où les jeunes, plutôt que de se chamailler joyeusement, se retrouvent côte à côte, en silence, les yeux rivés sur l’écran de leur appareil mobile. Même si son entrée dans les poches et sacs à dos des jeunes est encore relativement récente, le cellulaire a gagné en (sur) popularité. Dans son rapport provisoire, qui recommandait que le cellulaire sorte des murs de l’école, la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes (CSESJ) rappelle que « le taux de possession d’un téléphone intelligent passe d’environ........

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