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Le choix du bien commun

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03.08.2025

Avec cette série, l’équipe éditoriale remonte la ligne du temps, du référendum de 1995 à nos jours, et braque les projecteurs sur des Québécois dont le legs a durablement marqué notre paysage sociopolitique. Aujourd’hui, une bataille citoyenne menée par des humains au verbe haut, Dominic Champagne et Gérald Larose.

En 2022, le Québec prenait une décision fondamentale pour son avenir en devenant le premier État en Amérique du Nord à interdire la recherche et la production d’hydrocarbures sur son territoire. Cette résolution prise au nom du bien commun, dans un contexte de dérèglement climatique qui n’a pas cessé de gagner en intensité depuis, est l’aboutissement d’une mobilisation citoyenne, scientifique, écomilitante et artistique sans précédent.

Pour prendre la mesure de cette révolution (qui vient avec des compensations pour l’industrie déconfite), il faut remonter une quinzaine d’années plus tôt. Terre de forêts, de rivières, de lacs et d’un grand fleuve plein de majesté, le Québec se découvre à la fin des années 2000 terre d’hydrocarbures. La vallée du Saint-Laurent se réveille recouverte de 12 500 km2 de permis d’exploration gazière. Des puits de gaz de schiste se mettent à pousser comme des champignons.

Menés sans évaluations environnementales ni........

© Le Devoir