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Avoir le pardon facile

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Sur le front économique, la Coalition avenir Québec aime à mettre en pratique un principe que Virgile a observé il y a des siècles dans l’Énéide, soit que « la fortune sourit aux audacieux ». Porté par cet esprit, Pierre Fitzgibbon avait entrepris de desserrer les liens qui retiennent la main étatique en introduisant des « prêts pardonnables », un héritage qui vient aujourd’hui hanter François Legault.

Cette forme d’aide n’est pas sans intérêt, spécialement dans un environnement fiscal corseté comme le nôtre. Sa mécanique est aussi simple que souple. Elle consiste à octroyer un prêt à une compagnie (avec ou sans intérêt) dont une portion (voire la totalité) n’aura pas à être remboursée si l’entreprise atteint ses objectifs, lesquels sont mesurés en emplois de qualité créés (et maintenus) au bénéfice des Québécois.

Son superministre parti, François Legault continue d’en tirer une grande fierté. « En étant proactif avec Investissement Québec, le gouvernement a réussi à battre la croissance économique par habitant de l’Ontario et du reste du Canada, c’est du jamais vu ! » a-t-il répété au micro de Patrick Lagacé. Certes, il y a eu des échecs publics, dont certains sont spécialement cuisants, comme

© Le Devoir