Revenir en arrière avec la transition énergétique coûterait plus cher que de ne rien faire
Il y a 20 ans (2006) était publié le célèbre rapport de l’économiste britannique Nicholas Stern sur l’économie du changement climatique. Ce rapport indiquait que si rien n’est fait pour assurer la transition énergétique, le coût économique de l’inaction serait supérieur à celui de la mise en place d’un prix du carbone par le biais d’une taxe, du marché ou de la régulation, ce qui constitue un élément fondamental d’une politique du changement climatique.
Stern estimait le coût de l’inaction par les perturbations occasionnées par la diminution de l’accès à l’eau, la production des aliments, la santé et l’environnement qui sont compromis par le réchauffement climatique. Il estimait que des centaines de millions de personnes risquaient de souffrir de la faim, de pénuries d’eau et d’inondations côtières.
Malgré les engagements des Nations unies, la situation se dégrade.
Le rapport Stern est venu corroborer l’action des pays du monde dans le but de combattre les changements climatiques. La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), ratifiée par 154 pays lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro (1992), reconnaissait déjà la gravité du réchauffement climatique. Cette convention a donné suite à une série d’engagements des pays participants, les plus importants étant le Protocole de Kyoto (COP3, 1997), l’Accord de Paris (COP21, 2015) et le Pacte de Glasgow (COP26, 2021).
Malheureusement, malgré tous les efforts déployés, la situation........
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