L’autre soir, cher journal, je terminais de peinturer le sous-sol qu’on vient tout juste de rénover pour y cacher nos ados, quand tout à coup j’ai vu une flaque d’eau s’infiltrer au bas d’un mur. Elle glissait sur le sol comme un serpent et se faisait menaçante. Il pleut beaucoup ces temps-ci. Je ne sais pas si c’est très original de parler de la pluie quand c’est l’été, mais maintenant elle fait les manchettes. Les humains sont en train de mettre trop de pression sur leur planète, de ce que j’en comprends.

Nos industries, nos moyens de transport et nos produits de consommation sont polluants. On a un paquet de phénomènes à comprendre et à corriger pour s’en sortir, et puis, évidemment, ceux qui font la piastre avec nos modes de fonctionnement actuels ne sont pas pressés de changer. J’ai bon espoir que les messieurs qui font les gros sous vont devenir désuets, ou être remplacés par d’autres messieurs qui s’enrichiront avec des activités moins problématiques. Mais en attendant, on commence à faire les frais de nos habitudes, et comme dirait Molière : on pousse notre luck.

Mes gouttières sont bouchées. Ça a l’air qu’une maison, c’est comme une planète, ça s’entretient. Les pluies sont désormais si vives et abondantes qu’il y a des dessous de viaducs qui se........

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