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Grossières indécences

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22.07.2025

Aux États-Unis, l’homme orange continue sur sa lancée, tout en ne cessant jamais de faire diversion sur les questions de fond. Entre ses déclarations répétées selon lesquelles il mérite comme pas un le prix Nobel de la paix, le voici qui appelle Coca-Cola. Il suggère à la multinationale d’employer dans ses sodas du sucre de canne plutôt que du sirop de maïs. Pourquoi ?

Le sucre de canne, ce serait tout simplement meilleur, affirme ce fin palais. Expert en tout genre, il ne montre cependant pas le même intérêt pour les questions d’obésité et de santé publique.

Et notre mangeur de hamburgers, vaillant défenseur de la paille en plastique, réaffirme en passant qu’il aurait déjà dû recevoir un prix Nobel « quatre ou cinq fois »… Ne mériterait-il pas, à bien y penser, pareils lauriers ? Resterait juste à savoir dans quelle catégorie… Faut-il en inventer une, rien que pour lui ?

Sur la plupart des théâtres internationaux, nous sommes face à des scènes de désolation sans nom. L’Ukraine est au bout de son sang tandis que la Russie serre les dents en ricanant. Israël roule sa musculature sur un mode décomplexé, aussi bien devant Gaza et la Cisjordanie qu’en Syrie, au Liban, en Irak, au Yémen, en Iran… D’autres conflits passent sous le radar alors que les géants du globe travaillent à repositionner leurs pions, dans une volonté à peine voilée d’en arriver à établir un nouveau colonialisme. Le XIXe siècle nous revient.

Pendant ce temps, comme par hasard, l’écart entre les plus riches et les plus pauvres ne cesse de s’accroître partout.........

© Le Devoir