La santé mentale des jeunes : et si l’espoir était un droit ?
Le Devoir vous invite sur les chemins de traverse de la vie universitaire. Une proposition à la fois savante et intime, à cueillir tout l’été comme une carte postale. Aujourd’hui : un projet artistique participatif met en lumière la voix des jeunes à travers la photographie, révélant une quête de sens, de justice et de transformation collective.
« Les jeunes ne vont pas bien. » Cette phrase revient sans cesse dans les manchettes, les rapports de recherche et nos conversations quotidiennes. Ce n’est pas une exagération. Les chiffres sont sans appel : 75 % des troubles de santé mentale apparaissent avant l’âge de 25 ans, et 50 % avant l’âge de 14 ans. La pandémie a exacerbé cette réalité, affectant de manière disproportionnée la santé mentale des jeunes, en particulier ceux déjà en situation de vulnérabilité. À travers leurs luttes, leurs silences et leurs créations artistiques, les jeunes nous disent qu’un déséquilibre persiste entre leurs besoins et le monde qui les entoure.
Mais ce qu’ils réclament n’est pas simplement plus de diagnostics. Ce qu’ils demandent, c’est de l’espoir — et de la confiance en l’avenir. En leur avenir.
Les politiques québécoises en santé mentale adoptent une approche dite « orientée vers le rétablissement », qui met l’accent sur la personne, ses forces, ses aspirations et son insertion dans la communauté. Cette perspective se veut porteuse d’espoir : les........
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