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Préservons le télétravail

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23.08.2025

La possibilité pour de nombreuses personnes de travailler à partir de la maison est largement considérée comme un des rares legs positifs de la pandémie. Du moins, du point de vue des travailleurs eux-mêmes. Car on constate de plus en plus que, pour les grands patrons, le regard n’est pas le même.

Dans les dernières semaines, plusieurs entreprises canadiennes, dont Rogers et la plupart des grandes banques, ont annoncé qu’elles exigeraient cet automne un retour au bureau quatre et même cinq jours par semaine. Idem pour le gouvernement ontarien, qui exigera de ses fonctionnaires une présence à temps plein au bureau à partir de 2026.

Ces annonces suivent un mouvement amorcé aux États-Unis depuis quelque temps déjà, puisque là-bas, le message « Travaillez où vous voulez ! » claironné en 2020 s’est rapidement transformé en : « À bien y penser, on préfère vous voir à votre bureau. »

Ainsi vont les grands changements de paradigmes sociaux : ils sont constitués de pas en avant, en arrière et de côté, au gré des forces et des courants en présence.

Dans le cas du télétravail, on observe que le marché du travail est rapidement passé d’une grave pénurie de main-d’œuvre à

© Le Devoir