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L’industrie automobile, presque toujours du mauvais côté de l’histoire

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12.09.2025

Voilà une autre mauvaise nouvelle : le gouvernement du Canada vient de céder à la pression des fabricants automobiles et annonce le report des quotas de vente de véhicules électriques. À entendre ces grandes entreprises, on dirait que la réglementation n’aurait jamais dû être adoptée. Leur argumentaire est bien rodé : trop coûteux, trop rapide, trop risqué. Mais trop risqué pour qui ? Certainement pas pour les 11 000 vies canadiennes qui seraient épargnées grâce à la meilleure qualité de l’air résultant de cette réglementation.

Le gouvernement a-t-il raison de plier devant les prévisions défaitistes d’une industrie qui, depuis des décennies, investit des fortunes en lobbying pour éviter de changer ? Si on regarde du côté de l’histoire, rien n’est moins sûr.

Quand, dans les années 1970, les États-Unis ont imposé les normes sur la consommation d’essence des véhicules, les constructeurs ont brandi bien haut le risque de faillite. Le résultat fut pourtant........

© Le Devoir