L’autrice se demande si l’exclusion de certains artistes ne devrait pas être définitive plutôt que temporaire

Lorsqu’on parle de réintégration des artistes qui ont été montrés du doigt pour inconduites sexuelles, on met la plupart du temps l’accent sur les conséquences d’un mouvement comme #moiaussi sur les personnes qui ont été dénoncées, plutôt que sur les personnes qui ont dénoncé ces inconduites.

De la perte d’emploi aux messages de haine reçus, ces évènements semblent engendrer un renversement de la position d’oppresseur à celle de victime.

Cette revendication du statut de victime s’exprime également dans le ton des spectacles proposés par certains de ces artistes, de retour après un pèlerinage de deux ou trois ans en dehors de l’écosystème. On peut penser, par exemple, au cas de Julien Lacroix, qui a récemment déploré que certains diffuseurs refusent toujours........

© La Presse