L’éditorial « Vos cotisations syndicales à toutes les sauces1 », publié le 4 septembre dernier, a suscité de fortes réactions dans le milieu syndical. Nous avons retenu la réplique de la Fédération autonome de l’enseignement, directement visée par les propos de l’éditorialiste en chef de La Presse.

Dans son éditorial du 4 septembre 2025, Stéphanie Grammond affirme : « En ce moment, la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) trouve de l’argent pour contester la loi 21 sur la laïcité de l’État jusqu’en Cour suprême, alors qu’elle a envoyé les enseignants en grève illimitée, sans fonds de grève, en 2023. La FAE peut difficilement affirmer qu’elle agit au nom des professeurs, alors que l’interdiction du port de signes religieux divise les Québécois, et certainement les enseignants aussi. »

Voici les faits.

La FAE ne s’oppose pas à la laïcité, même qu’elle en défend plusieurs principes. Elle dénonce et s’oppose à toutes les formes d’intégrisme. Elle défend l’égalité entre les genres. Elle estime que l’école publique québécoise doit être laïque puisque celle-ci est une institution fondamentale de la société québécoise et un facteur essentiel de cohésion sociale. De plus, la FAE estime........

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