L’échelon municipal demeure le meilleur endroit pour faire valoir les enjeux qui concernent le plus les citoyens croit le Lavallois Jonathan Tremblay.

Je fais partie des rares citoyens qui assistent aux conseils municipaux. Et, honnêtement, ce que je constate, c’est un désenchantement flagrant.

Beaucoup de Lavallois et de Lavalloises ont décroché de la politique municipale, et on peut les comprendre. Les scandales de corruption qui ont secoué Laval ont laissé des traces profondes. Pourtant, c’est à ce palier que se prennent les décisions les plus concrètes, celles qui touchent directement notre quotidien, notre environnement et notre qualité de vie.

Notre ville compte près de 460 000 habitants, mais le pouvoir demeure, selon moi, trop centralisé. Les quartiers, pourtant si différents les uns des autres, ont peu de voix........

© La Presse