L’Amérique d’abord, au péril de la démocratie
Il y a un an, Donald Trump remportait l’élection présidentielle de 2024, ce qui lui a donné un deuxième mandat non consécutif à la présidence des États-Unis.
Bien que la victoire au vote populaire ait été serrée, il n’y avait aucun doute quant au vainqueur. Même si, pour la seconde fois, Trump a remporté la présidence avec moins de 50 % du vote populaire.
Il est clair que Trump, sa personnalité clivante et son style intempestif demeurent aussi polarisants et imprévisibles que lors de son premier mandat. La principale différence, c’est qu’il exerce, cette fois, un contrôle beaucoup plus fort sur le Parti républicain. À preuve, le Congrès à majorité républicaine entérine ses initiatives sans discuter.
Trump demeure fondamentalement un opérateur transactionnel, toujours à la recherche d’un « deal ». Cependant, ses intentions en matière de gouvernance, sa vision du rôle géopolitique et géoéconomique des États-Unis ainsi que l’évolution de la démocratie américaine et de son influence dans le monde sous son leadership ouvrent la porte à une transformation durable de l’échiquier mondial1.
Bien que Trump ait nié durant la campagne présidentielle sa proximité avec le « Project 2025 », une feuille de route ultraconservatrice, ses politiques démontrent qu’il est clairement engagé à mettre en œuvre plusieurs dispositions de celle-ci. Notamment, une concentration accrue du pouvoir au sein de la branche exécutive du gouvernement, et ce, au détriment des branches législative et judiciaire.
Peu après son investiture, Trump a signé plus de 150 décrets présidentiels et il a nommé Elon Musk à la tête d’un nouveau bureau gouvernemental chargé de réduire la taille de l’État, le DOGE, éliminant ainsi certains organismes, ministères et postes clés à grande........





















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