Cinq médecins souhaitent faire valoir leur perspective sur l’adoption d’une motion de blâme envers le président du Collège des médecins, le Dr Mauril Gaudreault, à la suite de la publication de la chronique « Le docteur Gaudreault ne mérite pas de blâme » d’Yves Boisvert, publiée le 18 octobre dernier1.

La chronique d’Yves Boisvert, à propos de la motion de blâme envers le Dr Mauril Gaudreault, président du Collège des médecins du Québec (CMQ) présente une lecture qui mérite d’être davantage nuancée.

Les médecins étant des travailleurs essentiels, peu de moyens de pression sont à leur portée, la grève de l’enseignement médical constituant l’un de ces rares moyens n’ayant pas d’impact direct sur les soins à la population.

Cette décision faisait également suite aux propos de Christian Dubé en commission parlementaire sur le projet de loi 106, affirmant : « […] j’ai beaucoup de respect pour ceux qui font de la recherche, qui font de l’enseignement, qui font d’autres choses, mais le Québécois, qu’est-ce qu’il a besoin, lui, c’est la prise en charge2. »

C’est dans ce contexte que le 19 septembre dernier, le Dr Gaudreault a écrit aux membres du CMQ que « [n]otre profession est régie par un Code de déontologie qui interdit toute forme de moyens de pression dans le cadre d’une action individuelle ou concertée ».

Il a fallu attendre au 22 septembre pour que le CMQ se rétracte en........

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