Les nouvelles cibles du gouvernement fédéral feront passer la part de résidents temporaires de 7,5 % à moins de 5 % de la population canadienne d’ici la fin de 2027. Une décision qui, bien qu’elle s’inscrive dans une logique de contrôle migratoire, risque de provoquer un choc économique dans les régions manufacturières du Québec – là où la pénurie de main-d’œuvre ne date pas d’hier et ne se résorbera malheureusement pas demain.

Dans ces régions – Chaudière-Appalaches, Saguenay–Lac-Saint-Jean, pour ne nommer que celles-ci – le plein emploi est atteint depuis des années. Les travailleurs étrangers temporaires (TET) n’y remplacent pas des travailleurs québécois : ils permettent de maintenir les opérations, de livrer les commandes et de protéger des emplois locaux.

Dans le secteur manufacturier, plus de 11 000 postes demeurent vacants et près d’un quart des travailleurs ont plus de 55 ans. La relève peine à suivre le rythme des départs à la retraite.

Ce moteur économique, qui génère 12 % du PIB du Québec, 500 000 emplois et 86 % de nos exportations, demeure essentiel à la vitalité des régions.

Du côté de Québec, les consultations publiques sur la planification pluriannuelle de l’immigration........

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