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Sous les corps se cache peut-être notre humanité commune

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19.07.2025

Il faut presser davantage nos dirigeants d’agir pour faire respecter les conventions internationales en Territoire palestinien, estime la professeure Camille Marquis Bissonnette.

Six cent treize personnes tuées à proximité de convois humanitaires et de centres de distribution alimentaire à Gaza. Parmi elles, 509 sont mortes dans les files d’attente alors qu’elles allaient chercher une nourriture rare et vitale, la seule disponible. C’est le décompte qu’a diffusé le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme le vendredi 4 juillet.

Celui-ci comptabilise les morts survenues entre le 27 mai et le 27 juin, soit au cours du premier mois depuis l’implantation de la Fondation humanitaire de Gaza, un organisme américano-israélien qui n’est ni neutre ni impartial et force le déplacement de la population, en plus de la rendre vulnérable aux attaques des forces armées israéliennes. En trois semaines supplémentaires, ce nombre a presque doublé.

En droit international, toute violation du droit par les États ne constitue pas un crime. Mais si l’on veut parler de crimes, ici, on a l’embarras du choix. Empêcher l’entrée de l’assistance humanitaire lors d’un conflit armé international ou une situation d’occupation ; ne pas permettre la distribution d’assistance humanitaire par un organisme neutre et impartial ; utiliser la........

© La Presse