Des bouées de sauvetage qu’on laisse dériver
Faute de financement suffisant et de reconnaissance de leur rôle essentiel, les organismes communautaires qui soutiennent des milliers d’enfant ne sauront bientôt plus répondre aux besoins, fait remarquer la directrice générale du Regroupement Partage.
Chaque année, des milliers d’enfants au Québec commencent l’école le ventre vide, l’angoisse au cœur et l’insécurité dans les jambes. Ils grandissent dans des foyers où les choix ne sont plus entre deux marques de céréales, mais entre le loyer et le lunch. Et pourtant, malgré la flambée du coût de la vie et l’érosion du filet social, ce sont les organismes communautaires qui tiennent encore debout pour les rattraper.
Mais jusqu’à quand ?
Il faut se rendre à l’évidence, le système actuel chambranle en silence et est franchement........
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