Ashley Murison se réjouit de pouvoir voter à des élections où la démocratie n’est pas l’enjeu et où les candidats s’entendent sur les objectifs à atteindre, mais pas nécessairement sur les moyens d’y parvenir.

Dans un monde où chaque jour on voit un nouveau politicien d’extrême droite se faire élire, les élections municipales de Montréal 2025 sont une bouffée d’air frais. Au lieu de se demander si la démocratie va survivre, on débat des pistes cyclables et des transports en commun. Certains disent que ces élections sont ennuyante⁠s⁠1, et je suis d’accord avec eux. Mais ce consensus n’est pas ennuyant. Ça veut dire qu’on peut se concentrer sur ce qui compte vraiment : quelle approche va fonctionner le mieux.

La première fois que j’ai pu voter, c’était pendant les récentes élections fédérales – et c’était terrifiant. Chaque jour, je scrollais les sondages de manière compulsive, la boule dans mon ventre grossissant à chaque gain des conservateurs.

Pierre........

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