Air Canada a fait fausse route
Aux yeux d’André Pratte, le conflit de travail qui a secoué le transporteur aérien cette semaine présente tous les ingrédients pour devenir un cas d’espèce qui servira à démontrer aux entreprises l’importance de bien communiquer avec le public et ses clients.
Bien que nous ne connaissions pas précisément les différents éléments de l’entente de principe intervenue cette semaine entre Air Canada et ses 10 000 agents de bord, il apparaît évident que la compagnie aérienne a dû faire des concessions qu’elle aurait préféré ne pas faire, en particulier sur la rémunération du temps de travail au sol. Dans cette mesure, on peut dire qu’Air Canada a « perdu » le conflit de travail. Pourquoi ? Parce qu’avant et pendant la grève, l’ancienne société de la Couronne a mal communiqué avec le public et, surtout, avec ses passagers.
Il faut dire que malgré ses bons scores dans les sondages internationaux Skytrax – la compagnie a été nommée « Meilleur transporteur aérien en Amérique du Nord » en 2025 –, Air Canada est une entreprise mal-aimée. Parce que la société est un quasi-monopole, LE transporteur aérien national, les passagers sont très exigeants à son égard.
Malheureusement, elle ne satisfait pas à ces standards........
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