Un peu d’amour pour Mary Simon
Au-delà de la controverse sur le difficile apprentissage du français de la gouverneure générale, André D. Godbout nous invite à porter un nouveau regard sur les réalisations de cette remarquable Québécoise « de souches profondes ».
Les évènements entourant la Semaine nationale de la vérité et de la réconciliation 2025 m’ont interpellé et incité à me demander ce que je pourrais apporter comme contribution individuelle. J’ai pensé écrire à mes concitoyens du Québec.
La gouverneure générale du Canada, Mary Simon, originaire du Nunavik dans le nord du Québec, a fait l’objet depuis un an d’un traitement médiatique sévère (surtout dans certains médias) concernant son incapacité à s’exprimer en français. J’aimerais apporter des nuances à cette controverse et plaider pourquoi une exception à la règle du bilinguisme français-anglais pourrait être justifiée dans le cas de Mme Simon.
Selon plusieurs, il est inconcevable que la gouverneure générale du Canada ne puisse s’exprimer dans notre langue. La Constitution canadienne a été adoptée par les soi-disant deux peuples fondateurs, immigrants européens de langue française et........
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