Notre système de santé est brisé, mais il n’est pas irréparable
Il ne faut pas chercher à « réparer » le système, estime l’autrice. Il faut laisser le système faire de la prévention, traiter et soigner les Québécois.
Traitez-moi d’idéaliste, mais je refuse de croire que le système de santé québécois est irréparable.
En tant qu’infirmière clinicienne, future médecin et chercheuse, j’étudie depuis des années les effets de la surmédication et du gaspillage médical. Notre réseau public s’essouffle, mais il garde un immense potentiel. Le système ne meurt pas. On vit son point d’inflexion qui pourrait, si on le décide collectivement, mener à sa renaissance.
Chaque élection, on nous promet de « réparer » le système. Chaque gouvernement ajoute structures, acronymes, cadres – et contrôle. Mais plus signifie souvent moins : moins de temps avec les patients, moins de souplesse, moins de confiance. Nous avons créé une bureaucratie si lourde qu’elle s’autoalimente.
Pendant ma thèse doctorale sur la déprescription, j’ai compris une chose simple : l’excès tue. Trop de médicaments, trop de protocoles, trop de gestion – tout devient toxique.
Depuis la pandémie, plus de 3400 nouveaux postes de cadres au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) ont été créés. Le réseau va-t-il mieux ? Non. Sans compter les nouveaux qui enquêteront sur les médecins avec la loi 2.
Si demain on remerciait tous les gestionnaires qui n’ont jamais vu ou appelé un patient, les soins continueraient. Médecins, infirmières, physios et préposés continueraient........





















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